Notice biographique
Attiré très tôt par la science-fiction, il dévore dès l'âge de douze ans les auteurs classiques du space opera, au premier rang desquels figurent en bonne place Jean-Pierre Andrevon, Frank Herbert, Dan Simmons et Stefan Wul. Il publie un fanzine qui attire l'attention de Serge Brussolo, lequel lui suggère de se lancer dans l'écriture. À dix-neuf ans, il produit donc un premier roman, Le Bagne des ténèbres, qui est publié par le Fleuve noir. Il commence des études de droit mais s'oriente vite vers les lettres et passe une maitrise sur Maurice Renard, un DEA sur les néologismes du vivant dans Noô et enfin une thèse de doctorat sur les livre-univers de la science-fiction.
Très prolifique, Laurent Genefort a publié plus d'une trentaine de romans et s'est vite fait remarquer pour son talent de créateur de mondes et son imagination fertile en la matière. Ainsi qu'il le dit lui-même, il est très attiré par l'étude des concepts d'altérité et de différence que présente une civilisation extra-terrestre :
« L'altérité est au cœur de mes romans, sous toutes ses formes : physique (les artefacts spatiaux et les planètes étranges), biologique (les formes de vie exotiques) et ethnique (les primitivistes, les post-humains...). Je crois en outre que c'est, en tant que discours, l'une des sources les plus profondes de la science-fiction. Avec ma série d'Omale qui s'annonce pour les années à venir, je vais enfin pouvoir développer ce thème frontalement1. »
Le critique Eric Vial remarque également que le rejet du politique et le discours social sont très présents dans son œuvre2. Ce qu'il confirme volontiers avec ces mots :
« Je suis le produit d'une époque où les jeunes ont été dégoûtés très tôt de la politique, de droite comme de gauche. Dans les années 1980, nous avions une conscience aiguë que les jeunes ne représentaient qu'un poids pour la société, et non un espoir : nous nous apprêtions à aller grossir les chiffres du chômage. Par la suite, mes quelques tentatives d'intégrer des organisations m'ont conforté dans le dégoût des partis politiques. Je demeure malgré tout un sympathisant de la libre-pensée ainsi que des idées laïques et républicaines3. »
Il consacre aujourd'hui tout son talent à l'édification de l'univers cohérent d'Omale ainsi qu'à une série de fantasy pour la jeunesse. Il a été lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire en 1995 pour son roman Arago.
Bibliographie
Romans
Le Bagne des ténèbres (1988)
Le Monde blanc (1992)
Elaï (1992)
Les Peaux-épaisses (1992)
REZO (1993)
Arago (1993)4
Haute-Enclave 1993)
Les chasseurs de sève (1994)
La Troisième lune (1994)
Le Labyrinthe de chair (1995)
De chair et de fer (1995)
L'Homme qui n'existait plus5 (1996)
Les Voies du ciel (1996)
La Compagnie des fous (1996)
Lyane (1996)
Le Sang des immortels (1997)
Le Continent déchiqueté (1997)
Typhon (1997)
Dans la gueule du Dragon (1998)
Les Croisés du vide (1998)
Le Château cannibale (1998)
Les Engloutis (1999)
Le Sablier de Sang (1999)
Une Porte sur l'éther (2000)
La Citadelle des dragons (2000)
Le Démon-miroir (2001)
Omale (2001)
Le Labyrinthe sans retour (2001)
La Frontière magique (2001)
Les Conquérants d'Omale (2002)
Le Piège aux sorciers (2002)
La Mécanique du talion (2003)
Le Sablier maléfique (2003)
La Caravane des ombres (2003)
La Muraille sainte d'Omale (2004)
L'Odyssée des sirènes (2004)
Cycle Les Ères de Wethrïn
Le Nom maudit (2005)
La Guerre de l'aube (2006)
Cycle Hordes
L'Ascension du serpent (2007)
Le Vol de l'aigle (2008)
Les Crocs du tigre (2010)
Memoria (2008)
L'Affaire du Rochile (2008)
Nouvelles
L'affaire Marie Curie, nouvelle uchronique dans l'anthologie Divergences 001, Flammarion Jeunesse, coll. Ukronie 2008
Travaux universitaires
Architecture du livre-univers dans la science-fiction, à travers cinq œuvres : Noô de S. Wul, Dune de F. Herbert, La Compagnie des glaces de G.-J. Arnaud, Helliconia de B. Aldiss, Hypérion de D. Simmons (1997) - Thèse de doctorat de l'université de Nice Sophia-Antipolis,
P.S: je n'ai lu que le cycle horde et meme si j'ai deux petits ...points noirs (un ou deux chapitres ne servant apparement pas a grand chose et une fin qui laisse un gout de non fini en gorge) la serie fait partie de mes preferées